Sexualité

Franchissez le pas : conseils pour vous mettre au BDSM en toute confiance

3 mai 2023

Le BDSM est une activité érotique que l’on peut expérimenter si l’on veut échapper à la routine amoureuse. Il s’agit d’une pratique sexuelle impliquant des jeux de rôle et l’utilisation d’outils tels que les fouets, les cordes ainsi que les accessoires de suspension. Voici quelques astuces qui peuvent permettre de se lancer dans cette activité en toute confiance.

Comprendre les bases du BDSM : consentement, sécurité et communication

Avant de se lancer dans le BDSM, il est essentiel de connaître les bases de cette pratique. Ainsi, le consentement est considéré comme la pierre angulaire de cette activité sexuelle. Les adeptes doivent donner leur accord avant le début de la séance. La sécurité occupe également une place prépondérante dans cette activité sexuelle.

Il est alors essentiel de prendre des dispositions pour s’assurer que la séance est pratiquée de manière sûre et responsable. Le choix des pratiques et des outils (menottes, cordes, fouets) ne doit pas être pris à la légère. L’instauration de dispositifs de retenue plus sûre est conseillée à ce niveau. Il faut prendre toutes les précautions pour éviter les incidents (blessures, brûlures et scarifications). De plus, il est recommandé de maîtriser l’utilisation des outils que l’on veut utiliser durant la séance pour minimiser les risques.

La communication est aussi cruciale dans la pratique du BDSM. Les adeptes de cette activité doivent être en mesure de confier à leur partenaire leurs désirs, leurs limites et leurs besoins. Comme le précise le blog de Lola Soumise, une bonne communication est essentielle en BDSM. Cela permet d’éviter toute forme d’incompréhension et de malentendu. Toutes les parties impliquées doivent être sur la même longueur d’onde.

commencer la pratique BDSM

Faites vos recherches sur les différents types de jeux et activités

Si l’on veut expérimenter le BDSM, il faut se documenter sur les jeux et les activités propres à cette pratique. Cela permet de trouver et de choisir ceux qui correspondent à vos préférences. Par exemple, le bondage est une activité qui implique l’utilisation d’objets ou de liens (cordes, sangles et menottes…) pour restreindre les mouvements de son partenaire.

Le sadomasochisme quant à lui peut se traduire par l’érotisation de la douleur, c’est-à-dire prendre du plaisir en ressentant la douleur. Chaque pratique BDSM offre aux adeptes des sensations différentes. Ainsi, il est recommandé d’expérimenter chacune d’elles pour trouver celle qui correspond à ses goûts. Beaucoup de personnes se tournent vers le BDSM, car il regorge d’une multitude de jeux de rôle. Ce type d’activité permet de pimenter les relations intimes. Il existe de nombreux scénarios que l’on peut explorer. Il s’agit entre autres des jeux mettant en scène :

  • une professeure et son élève,
  • une infirmière et son patient,
  • un capitaine et son mousse,
  • une femme de ménage et son patron…

Les personnes qui veulent intensifier le plaisir peuvent également opter pour les jeux de privation sensorielle. En dehors des avantages de ces activités, il est aussi conseillé de se renseigner sur les risques et les dangers des pratiques BDSM pour être à l’abri des mauvaises surprises.

Envisagez la mise en place d’un protocole de sécurité

Pour pratiquer le BDSM en toute sérénité, il est essentiel de mettre en place un protocole de sécurité. Cela permet aux deux partenaires de se sentir en sécurité durant les séances. Pour commencer, le safeword est un élément clé du protocole. Ce terme est utilisé pour arrêter la session quand le soumis ressent de l’inconfort. Encore appelé mot d’arrêt, le safeword est défini avant le début de chaque séance. Cependant, il est déconseillé de choisir un terme qu’on utilise dans une conversation normale pour éviter toute sorte de confusion.

Les check-in réguliers sont également importants en BDSM. Cela permet de s’assurer que les partenaires vont bien. Durant la séance, il se peut que les envies changent. Il est alors essentiel de laisser votre partenaire s’exprimer régulièrement pour que l’expérience soit plus enrichissante pour les deux parties. Le check-in peut inclure des signaux verbaux ou non verbaux.

La préparation et la planification de la séance sont aussi des paramètres qu’on ne doit pas prendre à la légère. Ce protocole de sécurité permet de rassurer les partenaires et de limiter les dangers pendant la séance. Il inclut aussi la vérification et la préparation des jouets et outils BDSM ainsi que la mise en place d’une zone sécurisée.

Parlez avec votre partenaire : déterminez vos fantasmes et envies

Il est important de communiquer à son partenaire ses envies et ses fantasmes avant de commencer une séance BDSM. La discussion doit être à la fois ouverte et honnête. Il faut être le plus clair possible quand on aborde cette question avec son amant. Il est conseillé d’interroger son interlocuteur sur le déroulement de la séance pour clarifier les choses et éviter tous les malentendus. Pour mieux cerner les envies et les limites de son partenaire, il faut écouter attentivement ce dernier. Si les attentes des deux parties sont incompatibles, il est recommandé d’en discuter pour trouver un compromis qui convient à tous.

La communication doit se dérouler dans le respect. Il est alors déconseillé de critiquer ou de juger les fantasmes de son partenaire, car cela risque de le déplaire. Il faut aussi éviter de se précipiter en abordant les questions relatives aux fantasmes dans un bref délai. Enfin, il est essentiel de discuter des risques liés aux activités BDSM.

communication séance BDSM

Fixez des limites l’un pour l’autre

Avant toute séance BDSM, il est important de fixer ses limites. Celles du partenaire doivent être respectées également. À titre illustratif, on peut parler des types de douleur que l’on supporte lors des séances et ceux qui sont insupportables. Il est conseillé de renseigner ses limites pour éviter les incompréhensions. En général, les maîtres ou dominatrices BDSM demandent au soumis d’écrire dans les moindres détails les choses qu’il n’aime pas. Cela permet aux deux parties d’être en accord avec les limites définies.

Il faut également discuter ouvertement des activités autorisées et de celles qui incommodent. Par exemple, il existe des personnes qui apprécient la domination ou la soumission, mais n’aiment pas les pratiques liées à la flagellation. Il est aussi conseillé de déterminer les interdits. À titre d’exemple, on peut décider de ne pas opter pour des scénarios qui impliquent la religion ou la race.

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